Porto Venere est la pointe sud des Cinque Terre. C’est un peu une station balnéaire, mais les plages sont privées et relativement chères (15€ par personne ) pour disposer d’une chaise longue et d’un parasol.
Nous prenons le bus pour nous rendre dans cette ville et découvrons les transports locaux, c’est vraiment très simple…
Cette ville et très belle, très ancienne, construite à flanc de falaise avec une église sur les hauteurs, les rues montent et descendent dans un flux ininterrompu de touristes.
Nous achetons des pâtes et de la salade de fruits pour quelques euros. C’est délicieux.
Finalement, l’après-midi sera consacré à la baignade.
Nous dégotons un endroit payant pour nous poser et profitons de la chaise longue et des baignades en mer car l’eau est excellente.
Puis retour en bus a notre appartement pour une dernière soirée avec encore de bons produits italiens.
Voila nos trois jours italiens touchent à leur fin, c’est quand même un endroit incroyable qu’il faut avoir fait une fois dans sa vie.
Aujourd’hui après un petit déjeuner copieux, nous rejoignons le port avec notre guigui pour embarquer et rejoindre le quatrième village : Manarola:
La traversée en bateau dure 1 heure (contre 15 mn en train) mais la vue de la côte est magnifique.
Nous découvrons ce village un peu plus grand que les autres et avec beaucoup de charmes.
Nous trouvons un endroit ombragé sur les hauteurs ou nous dégustons nos sandwiches maison. Il fait chaud, mais il y a du vent. après un bon repas, nous rejoignons notre dernier village : Rommagiore (en train)
Encore une fois nous sommes émerveillés par la beauté de ces villages.
Nous rentrons à notre appartement encore une fois fourbus.
Le soir, menu italien avec quelques produits achetés sur le marché.
C’est en train que nous avons commencé notre voyage vers ces fameux 5 villages, l’idée étant de commencer par le plus au nord et de redescendre progressivement.
Comme je m’étais fait une entorse en montagne, pas question pour nous de rejoindre les villages à pied, ce qui est pourtant conseillé mais parfois difficile car les chemins du bord de mer sont fermés (trop dangereux) et on doit pour cela prendre des déviations pendant plusieurs heures de marche.
Premier village Monterosso.
Dès la sortie de la gare, une foule se presse dans les rues, nous ne sommes pas seuls, mais malgré tout ca circule bien. Les couleurs des villages sont magnifiques et le charme de l’Italie opère.
Nous nous promenons le long de la mer, les couleurs sont magnifiques.
Nous profitons largement de ce village tout en couleurs, partons déja visiter le deuxième village en reprenant le train à la gare.
Il y a des trains toutes les 10 minutes, on réserve via « TrainOnline », c’est très facile, ca coute 5 € par voyage, on peut aussi prendre une carte à la journée qui permet de voyager autant qu’on veut.
Notre deuxième village s’appelle Vernazza.
C’est encore un très très beau village plein de couleurs.
Encore une fois le charme opère, il y a un peu moins de monde, nous achetons quelques pizzas et déjeunons la ou nous trouvons de la place.
Puis il est déja l’heure d’aller à notre troisième village : Corniglia
Ce village est perché sur une falaise, il faut monter un escalier interminable pour se rendre tout en haut.
C’est peut être le plus sympa des villages, il y a moins de monde car l’escalier en rebute quelques uns. Nous flânons dans les rues et nous arrêtons boire un cocktail sur une petite terrasse.
Nous découvrons les rails et les petits trains qui permettent de transporter les produits agricoles, vins, légumes, matériels.
Il y a du vent, nous sommes bien. Les rues commerçantes ne désemplissent pas, nous jouons les badauds dans la foule et faisons quelques emplettes.
il est temps de revenir à la Spezia, ou nous trouvons un supermarché pour préparer notre repas du soir.
Que les saveurs italiennes sont agréables, on fait un très bon repas, simple mais savoureux.
Avant dernier petit déjeuner à notre appartement de La Canée.
Ce n’est pas un buffet, mais nos hôtes nous apportent des bons produits : des viennoiseries, des tomates, des fruits du fromage et des oeufs sur le plat. Le petit-déjeuner nous sert souvent à décider les activités de la journée quand on a rien de prévu.
Aujourd’hui nous pensions aller à Elafonsini, mais c’est un peu trop loin et nous préférons nous focaliser sur des lieux plus proches.
Nous décidons de visiter Phalassarna (nord ouest de l’ile) et la pointe de Stavros. (La plage de Stavros est celle où a été tourné Zorba le grec )
Aussitôt dit, nous prenons la voiture et nous dirigeons vers Phalassarna. C’est la même route qui nous emmène au port de Kissamos.
Au niveau du port, on grimpe sur une route impressionnante et on se trouve en haut d’une montagne, et la vue sur la mer est incroyable. Il y a une plaine en bas, sur laquelle des serres maraichères sont installées et au bout la plage. Ces serres sont utilisées pour faire pousser des tomates.
Nous descendons jusqu’à phalassarna Beach. Nous nous installons sur un canapé dans un café et commandons des cafés. Un Quad est utilisé par le restaurant pour livrer les plagistes sous les parasols (ils sont à 150 m du restaurant), pas très écologique tout ça….
La mer est magnifique. A coté de la plage, il y a des petites criques entre des rochers, avec quelques plagistes, mais globalement il y a peu de monde.
Nous décidons de rejoindre Stavros par une autre route touristique qui serpente dans la montagne. Il y a de nombreux lacets, et le paysage est encore très beau avec des orangers, des amandiers, et des citronniers.
Nous cherchons un restaurant pour déjeuner, et en longeant la mer du coté de Kissamos, dans un endroit paumé, il y a un restaurant spécialisé en poissons. Nous décidons d’essayer. Nous nous installons en bord de mer (à 5m).
Pour commander, la serveuse nous demande d’aller en cuisine choisir le poisson dans le frigo. Anne-France opte pour un pagre et moi pour des crevettes à la crétoise.
Encore une fois, c’est très bon, même dans un restaurant perdu…Ils sont étonnants ces crétois…
Après ce bon déjeuner, nous rejoignons Stavros. Il nous faut d’abord passer dans la Canée, puis grimper sur Stavros. Nous nous arrêtons à Stavros Beach (plage de zorba le grec) . On trouve un parking facilement même en bord de plage. et hop c’est parti pour une baignade idyllique.
Las trois fois hélas, Anne-France a ressenti une douleur au bras et à la jambe. En ressortant, je me suis aperçu que c’étaient des tentacules de méduse que je lui ai enlevés. Malgré ces petite brulures, nous avons pris un peu de repos sur cette plage qui est magnifique.
D’autres baigneurs sont piqués par des méduses, voilà pourquoi vraisemblablement, il n’y avait pas grand monde.
C’est la seule plage de crète où nous avons rencontré ce problème.
On prend une douche (disponible gratuitement) et nous partons visiter le monastère d’Agia Triada situé à 5 km.
Une allée bordée de sapins nous accompagne jusqu’au monastère. Celui ci est très beau. il y a beaucoup de plantes et de fleurs partout ainsi que quelques oiseaux. L’église est décorée de peintures brillantes à l’inverse des églises catholiques.
Nous nous promenons autour des bâtiments très bien entretenus. Nous apercevons quelques moines (en noir, et barbus) et il y aurait soi-disant deux religieuses également.
On monte sur le toit, pour apercevoir les oliviers à perte de vue.
Sur les conseils de Vera, nous rejoignons un restaurant appelé Mitzos (Ag. Panton, Kounoupidiana 731 00,)qui sert d’excellents BBQ.
Nous craquons sur du mouton rôti à la broche. La viande est effectivement excellente (un gros morceau). Un mélange de légumes est servi comme accompagnement.
Il y a beaucoup de locaux qui dinent et peu de touristes.
Le vin rouge (en carafe) est spécial, il est madérisé, ce ne sera pas le meilleur vin de Crète. Globalement, les meilleurs vins que nous avons bus étaient blancs.
Pour terminer la soirée, nous rejoignons la Canée et faisons un peu de shopping.
Il y a beaucoup de monde. C’est notre dernière soirée à la Canée.
Ce matin, lever 5h30. Il fait encore nuit dehors. Nous mangeons les plats que nous ont préparés nos hôtes en guise de petit déjeuner: du jus d’orange, du fromage, du pain. Nous gardons les œufs durs pour notre pique-nique. Nous préparons les sandwiches que nous avons achetés la veille, et remplissons les bouteilles d’eau.
A 6h10, un bus doit passer nous prendre sur la rue principale.
Il arrive quelques minutes en retard. Le fait de venir chercher les gens à l’hôtel s’appelle le « Pick-up ». Nous avions déjà connu cela en Australie.
Le bus fait encore quelques ramassages de touristes, finalement le bus est plein : 52 personnes. Le bus nous emmène au départ des gorges de Samaria situées à 45 minutes de la Canée et à 1200 m d’altitude.
Sur le chemin, le bus nous arrête dans un café restaurant afin de prendre une collation et pour ceux qui le souhaitent, acheter des sandwiches pour tenir la randonnée ou acheter un bâton.
Enfin nous arrivons au départ des gorges. C’est un parc Natura 2000 extrêmement protégé. L’entrée du parc coute 5 euros par personne.
Dès lors, nous partons pour enfin découvrir ces gorges magnifiques.
Cette randonnée fait 16km de long tout en descente, en suivant le torrent (parfois à sec) jusqu’à la mer.
La randonnée de 16 km à travers les gorges de Samaria peut être divisée en quatre sections de longueur à peu près similaire (si vous voulez être très précis la 1ere section fait 3,8 km / 580m de descente, la 2eme section fait 3,7 km / 310m de descente, la 3eme section fait 3,6 km / 170m de descente et la dernière section fait 4,8 km / 170m de descente jusqu’à la mer).
La première section est de loin la plus difficile, car la descente est raide. Même si le chemin escarpé est bien construit la plupart des accidents – chevilles foulées principalement – se produisent ici car il est facile de glisser sur les pierres qui sont utilisés pour le pavage du chemin. C’est également une descente assez dure pour les genoux si vous n’êtes pas un marcheur régulier.
Une fois que vous atteignez le lit de la rivière cela devient plus facile mais vous avez encore 13 km à parcourir sur un chemin pierreux.
A la fin de chaque section, il y a des points d’eau ou des toilettes.
Nous avons une Guide : Pira qui nous a expliqué les grandes lignes et les choses importantes pour aller jusqu’en en bas.
Il est 8h30, nous commençons la descente. La première demie heure consiste à rejoindre les gorges sur un chemin ponctué de marches en pierre. C’est long , très long, mais heureusement, c’est en descente. Il y a beaucoup de monde au départ, tout le monde part de bonne heure car sinon c’est la fournaise. nous sommes à la queue leu leu.
Enfin nous arrivons au premier check point, il y a une fontaine permettant de s’approvisionner en eau fraiche.
Il y a aussi des toilettes sèches (4 au total) mais il faut encore une fois faire la queue. Mes toilettes à la turque sont propres, celles d’Anne-france sont exécrables. Mais bon dieu, comment font-ils pour salir autant les toilettes….?
Sur le chemin, la queue commence à s’étirer, on se double, se fait repasser, on croise des gens avec des enfants de 5 et 7 ans (une folie).
On voit un gros monsieur (américain) d’au moins 130 kilos qui est tout rouge et transpire abondamment. va-t-on le revoir?
Dès lors que nous avons rejoint les gorges, le paysage s’est transformé: de beaux arbres nous abritent du soleil et le bruit de l’eau dans le torrent nous ravit.
Vers 11 h, nous décidons de faire un break pour manger nos sandwiches. Ca fait du bien.
Et nous repartons en suivant ces magnifiques gorges.
A 11h30 nous arrivons à Samaria, check point le plus important de notre randonnée. Nous n’avons pas encore fait la moitié. Dès lors nous traversons et retraversons plusieurs fois le cours d’eau. Bizarrement sur une section, l’eau qui coulait depuis le haut ne coule plus. On la retrouvera une heure plus tard.
Il y a maintenant beaucoup moins de monde sur le sentier, mais nous croisons toujours les mêmes têtes. des allemands, des américains, des italiens. Ah nous avons doublé notre fatman qui semble bien à la peine. Tout rouge et la chemise trempée.
De notre coté, Anne-france avec son épine calcanéenne et moi avec mon genou délicat avançons conformément aux consignes et au timing annoncé.
Nous arrivons ensuite a un endroit où les gorges font 4 m de largeur et les falaises près de 300 m. C’est très très beau.
Nous marcherons ainsi jusqu’à 14h20 ou nous franchirons les portes du parc à Agia Roumeli.
Entre temps nous avons croisé une famille, qui a fait la descente en 4h (des sportifs).
A total nous aurons mis 5h50 pour franchir les gorges, ce qui est une bonne moyenne. A l’arrivée nous dégustons deux pintes de bière en regardant l’arrivée d’autres randonneurs que nous avons croisé. Pas de news des enfants ??? et après avoir discuté avec la guide, notre fatman a dû se reposer et n’est pas sûr de pouvoir prendre le bateau (retard).
Nous rejoignons notre rdv avec la guide à la taverne Roussios où nous buvons encore un grand jus d’orange. Il faut encore faire 2kms ce qui au total en fait 18.
Enfin les toilettes sont propres…
Agia Roumeli est une petite ville qui n’a pas de route qui rejoint le réseau crétois et qui ne vit que par les touristes qui franchissent les gorges de Samaria. Il va maintenant nous falloir prendre le bateau pour rejoindre Sougia et ensuite prendre un bus qui nous emmènera à notre hôtel.
Le bateau part à 17h, il y a 1h de traversée. Enfin nous retrouvons notre bus, qui nous fait traverser la montagne une nouvelle fois dans le sens sud nord. Il y a 1h30 de route.
La route est cernée d’orangers et de citronniers selon l’altitude.
Enfin, nous rejoignons notre hôtel, il nous faut grimper 100m à pied d’une pente rude. Les jambes sont lourdes.
Nous n’avons pas le courage de ressortir pour diner. Vera nous propose gentiment de nous préparer deux salades grecques et un pasticcio (pates avec une sauce à la pistache).
On se prend un bon bain, une douche et hop au lit car nous sommes fourbus.
Merci Vera.
Cette randonnée est quand même un enchantement, s’il faut faire une randonnée en Crète, c’est certainement la plus grandiose, mais cela nécessite d’être en forme et de se mobiliser une journée complète.
Nous avons réservé les entrées pour le site du palais de cnossos à 12h.
Il nous faut partir vers 11h.
Nous disons au revoir à cet hôtel qui était bien sympathique.
Notre voiture nous emmène sur les hauteurs d’Héraklion ou nous trouvons un parking, malgré le monde. Cnossos est un des endroits les plus visités en crète. C’est un ancien palais minoen, qui a été en partie reconstitué (du moins quelques morceaux et peintures).
Nous louons un IPad, ce qui nous permet de voir, le site en 3D dans sa splendeur. Les bâtiments en 3D et les habitants se déplacent avec la réalité virtuelle.
Même si ce site est très bien placé, il y a quand même beaucoup de ruines. Et comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas un grand fan des ruines.
Enfin, on peut admirer quelques belles peintures et des colonnes qui montrent la splendeur qu’avait ce palais.
Nous profitons de nos derniers instants.
Il nous faut maintenant rendre la voiture, et se diriger vars l’aéroport. Il est situé à 8km de Cnossos.
Nous nous arrêtons déjeuner dans un petit restaurant (il y en a partout). Je mange une salade de pâtes.
Il est 14h30, nous rendons la voiture, et une navette nous emmène à l’aéroport.
on passe la securité en prioritaire, et on s’installe dans des fauteuils en attendant notre avion.
On achète quelques sandwiche pour le voyage (il n’y a pas de repas dans l’avion). Et a 17h50 notre avion de Transavia s’envole pour Paris.
Un taxi nous ramènera à la maison ou nous arrivons vers 21h (il y a une heure de décalage)
Au revoir la crète….c’était quand même un beau voyage.
Aujourd’hui c’est notre dernier jour complet en Crète.
Notre cœur est gros de quitter La canée mais heureux de vivre une journée pour rejoindre notre dernier hôtel : Cretan Suites situé à Agia Pelagia. Après le petit-déjeuner, nous saluons nos hôtes , Véra et son mari qui nous ont bien conseillé pour les choses à voir et qui ont été adorables.
Nous prenons la route.
Nous avons 120 km à faire par la nationale. Nous allons repasser par Rethymnon, puis longer la côte nord.
Nous allons en profiter pour visiter quelques coins dont parlent nos guides.
Premier arrêt pour un plein d’essence. 84 € pour le plein d’une nissan Micra, c’est quand même cher.
Puis nous nous arrêtons à Agios Nikolaos. Petite station balnéaire un peu bétonnée. Nous nous promenons le long de la plage remplie de commerces de toutes sortes. Nous rejoignons le petit port, des pêcheurs à la ligne prennent quelques poissons.
Puis nous rejoignons Bali, où nous nous installons sur une terrasse pour déjeuner avec vue sur mer.
Puis suite à un oubli de tourner à droite, on se retrouve a Agia Pelagia. Les routes sont sinueuses, grimpent, mais le paysage est magnifique.
Finalement, le GPS nous retrouve le chemin pour rejoindre notre hôtel. Pour information, pour la dernière nuit, nous avons choisi l’hôtel le plus cher du voyage (de loin) . 120 € la nuit petit déjeuner compris, mais nous nous attendons a qqchose de super.
Bizarrement, la route de notre hôtel se perd dans la montagne, on se demande où on va arriver ?
C’est entouré de murs blancs, et une fois à l’intérieur cela est très beau mais complètement perdu à 500 m d’altitude. Il n’ y a pas un bâtiment autour en dehors de l’hôtel.
Le réceptionniste nous montre notre chambre.
Elle est magnifique. Deux balcons avec vue sur mer.
Une grande pièce, avec un canapé. Une bouteille de mousseux nous attend. Il y a une énorme enceinte Marshall pour écouter de la musique Bluetooth.
Ce sera le plus bel appartement de notre séjour.
il y a une grande piscine, un restaurant, une salle de fitness et tout est nickel.
Après notre installation, nous décidons d’aller faire un tour à la plage d’Agia Pelagia. il faut faire 3 km en voiture et redescendre dans le bourg.
Cette plage est encore une fois très belle, peut-être la plus belle de notre voyage, il y a peu de vent, l’eau est claire, azur. pas de vagues. quelques bateaux trainent des bouées. Nous aurons vu très peu de bateaux pendant notre séjour, il est vrai qu’il y a peu de ports.
Nous nous installons sur des transats avec parasols. Aussitôt, le personnel vient nous réclamer 10€. Même ici sur le sable, je paye avec ma CB.
Dès que l’on rentre dans l’eau, des poissons de toutes sortes s’approchent de nous. L’eau est chaude. qu’est ce que c’est agréable.
Une petite sieste s’impose.
En soirée, nous retournons à l’hôtel, pour un petit bain dans la piscine.
Ce soir nous dinons, au restaurant de l’hôtel pour notre dernière soirée.
Nous sommes installés à une table au bord de la piscine. La serveuse est charmante. Les plats sont très bons, encore une moussaka pour moi avec des Balls.
Le soleil se couche.
Il est temps d’aller dormir pour notre dernière nuit.
Après un plongeon dans la magnifique piscine, nous prenons le petit-déjeuner préparé par nos hôtes. Au menu : café/thé avec du fromage blanc de brebis, des tomates assaisonnées, des viennoiseries, du pain et des œufs sur le plat, ainsi qu’un vrai jus d’orange.
Vera nous a proposé de visiter le lagon de Balos.
Il nous faut pour cela rejoindre Kissamos situé à 20 km de notre appartement en voiture et prendre un bateau.
Nous rejoignons le port de Kissamos par la route Nord encore une fois très belle. sur le chemin, nous voyons un cargo échoué dans la mer depuis de nombreuses années. C’est drôle de laisser une épave en pleine mer.
Nous achetons une « daily cruise » qui va nous emmener d’abord sur l’ile de Gramvoussan puis au Lagon de Balos ensuite.
Le lagon de Balos est accessible en voiture (4×4) via une piste de 8km. Nous avons préféré l’option « bateau » qui nous est apparue comme la meilleure solution (vue la difficulté qu’avaient les voiture sur la piste, je pense que nous avons bien fai)t.
Deux bateaux sont à quai, dont un énorme bateau. Par chance, nous avons un bateau de taille plus réduite, environ 200 personnes.
Le trajet dure environ 1h pour rejoindre l’ile de Gramvoussan.
La mer est turquoise. L’ile est inhabitée. Nous débarquons pour visiter l’ile. Pour commencer, nous grimpons sur le fort qui est posé sur un plateau au sommet de l’ile. De la haut, il y a très belle vue.
Puis nous redescendons sur la plage et profitons d’une baignade méritée dans une eau transparente. Par contre attention aux cailloux, qui peuvent être dangereux quand on marche pieds-nus.
Nous avons acheté des sandwiches sur le bateau que nous dégustons.
Le bateau repart cette fois pour rejoindre le lagon de Balos.
Le lagon de Balos :
C’est sûrement l’un des lieux les plus incroyables qu’il vous sera donné de voir en Crète ! La plage de Balos Beach, son lagon d’un bleu éclatant et l’île de Tigani en arrière-plan font de cet endroit de l’extrême nord-ouest de la Crète la carte postale parfaite qui résumera à elle seule toutes vos vacances.
Hélas, le gros bateau nous a précédé, et nous débarquons dans un endroit rempli de touristes.
La mauvaise idée des Crétois est d’avoir installé des parasols et chaises sur la bande de terre entre la mer et le lagon. Cela gâche le paysage et cela nous semble vraiment dommage.
Malgré cela, la réputation du lagon de Balos n’est pas surfaite, c’est vraiment un endroit incroyable par la couleur de l’eau et son emplacement.
Nous profitons encore une fois d’une baignade dans cet endroit prodigieux.
Nous rejoignons le bateau, qui nous ramène à notre point de départ : Kissamos.
En revenant, nous nous arrêtons dans le centre de Kissamos, pour acheter de quoi déjeuner le lendemain: des sandwiches fromage, jambon, des fruits, des sucreries.
Nous rejoignons notre appartement où une bonne douche s’impose.
Le soir nous décidons de trouver un restaurant proche de l’hotel, et c’est encore Vera qui nous propose d’aller chez Elia.
C’est un petit restaurant, qui ne paie pas de mine. Nous nous installons sur la terrasse avec vue sur mer (meme si nous sommes sur la montagne.)
Que des spécialités crétoises …
Nous essayons, de mon coté : la Moussaka et pour Anne-france un plat végétarien, avec des aubergines à la crétoise et du tsatsiki.
Ce sera ma meilleure Moussaka du séjour. Les crétois mettent des Pommes de terre dans la Moussaka, cela semble bizarre car dans mes recettes je n’en mets pas.
Après la séance de Raki, nous voilà de retour au bercail.
Il nous faut nous coucher tôt, car demain matin le bus vient nous chercher à 6h10 pour visiter les gorges de Samaria.
Nos hôtes nous ont préparé un petit déjeuner que nous trouvons dans le frigo et qui nous permettra de ne pas partir le ventre vide.
Nous profitons encore une fois du très bon petit-déjeuner buffet et emmagasinons des forces.
Le service de « Laundry » nous ramène notre linge propre et sec. Ouf nous aurons de quoi s’habiller pour le reste du voyage.
Notre voiture garée dans son parking nous attend sagement toute seule, aucune autre voiture n’est venue la déranger cette nuit.
Nous avons 70 km à faire pour rejoindre « La Canée » ou « Chania » ou « Hania » qui est la deuxième ville de Crète mais un des endroits touristiques les plus recherchés. Pour l’instant, nous avons eu peu de monde, sauf le soir dans le centre de Réthymnon qui est une ville étudiante.
La route est une nationale, très belle qui longe la mer par le nord tout en escaladant de nombreuses montagnes.
Nous rejoignons notre nouveau logement « Argo Appartments » situé dans les quartiers chics en bord de mer à 5 km du centre de la Canée
Nous sommes accueillis par Vera, la propriétaire qui est très sympa. Nous aimons les contacts avec les autochtones qui sont beaucoup plus enrichissants que la solitude des hôtels.
Il y a 10 appartements qui donnent tous sur la piscine. Suite à un désistement, Vera nous a donné un appartement à l’étage avec vue sur mer, sur piscine et jardin.
La voiture est garée au parking.
Nous sommes tellement bien ici que nous choisissons de déjeuner sur place (les propriétaires proposent à manger quand on veut et ça reste bon marché). On se régale d’une salade grecque (tomates, poivrons, échalotte, concombre, olives, féta, huile d’olive) et d’un fruit.
Nous faisons une sieste après un bon bain dans la piscine. Il fait très chaud aujourd’hui.
Nous décidons vers 17h de visiter la Canée. Vera nous explique les parkings gratuits disponibles en ville. Nous en choisissons un et le GPS nous emmène directement près du phare, où nous trouvons une place sans problème.
Il n’y a personne en ville. C’est calme. Le port Phénicien est plus grand que celui de Réthymnon, mais il est aussi beau. Nous serpentons le long des quais et découvrons cette ville qui a beaucoup de charme.
Nous passons par des ruelles minuscules ou se côtoient des commerçants de toutes sortes. Le quartier juif est particulièrement agréable.
Nous flânons et apprécions la beauté de cette ville.
Comme il fait chaud, nous dégustons une bière assis dans un canapé, le long des quais du port et nous regardons les gens passer. Plus le temps passe, plus la foule se densifie.
Le soir tombe, il fait moins chaud, les rues s’animent.
Il faut trouver un restaurant pour ce soir, car c’est un grand jour, aujourd’hui, 6 juin 2022, cela fait 30 ans que nous sommes mariés.
Nous choisissons, Tholos, mentionné dans nos guides.
Nous y dégustons des « balls » puis une spécialité de mouton cuit au four longuement et servi avec du riz cuit dans la sauce du mouton.
C’est bon, mais cela ne vaudra pas le restaurant « Avli » à Rethymnon qui était le must de ce qu’on a mangé (mais aussi le plus cher). Le raki s’invite encore une fois à notre table et est offert gracieusement comme dans tous les restaurants que nous aurons faits en crète (Anne-France a du mal avec cet alcool fort (eau-de-vie))
Pour terminer la soirée, on se promène encore dans la vieille ville qui grouille de monde, pour faire quelques achats vestimentaires. On trouve des chaussures pour Anne-France et une jolie robe.
On retrouve la voiture au parking, et hop direction notre appartement, où nous garons la voiture avant de nous écrouler de sommeil.
Lever, puis plongeon dans la piscine pour Antoine avant de démarrer.
Premier petit-déjeuner à notre hôtel. C’est un buffet royal.
La salle du petit-dej est très belle, une musique douce nous permet un réveil en douceur.
Nous recherchons les activités à faire dans la journée en étudiant nos guides.
Nous ne sommes pas d’accord, Anne-france veut aller vers l’Est, moi je préfère descendre vers le sud et traverser une nouvelle fois la chaine de montagnes (heureusement elle n’est pas large au niveau de Réthymon).
Finalement, on décide d’aller vers le sud, car c’est là qu’il semble y avoir le plus de choses à faire.
On reprend la voiture et franchissons la montagne jusqu’à Plakias, On passe par des gorges magnifiques sur une petite route touristique. Plakias est petite ville côtière très agréable.
Nous garons la voiture et décidons de rejoindre Sellias à pied en longeant la Mer.
Après une heure de marche nous atteignons Sellias. La première partie de la plage est réservée aux naturistes, l’autre partie est pour nous. Il n’y a pas grand monde, pourtant nous sommes dimanche.
On boit un petit jus de fruit au café, ce qui permet d’utiliser les chaises longues et les parasols.
Nous nous baignons longuement, la mer est chaude, l’eau est claire.
Il est déjà l’heure de déjeuner. Nous rejoignons le restaurant, situé à 20m de la plage. Je déguste du poulpe au vinaigre, et Anne-France une salade grecque.
Encore une fois, même dans des endroits touristiques, la nourriture est bonne et bon marché.
Après un petit café, nous reprenons la marche et retrouvons la voiture.
Direction: le monastère de Preveli.
Le Monastère n’a rien d’exceptionnel. Dans tout notre trip, on n’aura trouvé qu’un seul monastère agréable et intéressant (nous verrons plus tard).
il y a un musée des icones, et quelques cages avec des animaux en plein soleil. bref pas grand chose à voir.
Ensuite nous rejoignons la plage de Preveli (palm beach) située à 1km du monastère. La route est sinueuse et grimpe terriblement.
On gare la voiture au parking, mais la particularité de cette plage, c’est qu’on y accède par un escalier de 400 marches (en descendant). Nous entamons notre descente, il faut chaud, nous croisons des touristes qui ont bien du mal à remonter.
Au fur et à mesure de notre descente, nous apercevons la plage. Une rivière se jette dans la mer à cet endroit.
C’est en arrivant sur la plage que nous découvrons la « PalmForest » (qui était indiquée sur le guide).
La Palm Forest est un ensemble de palmiers qui s’étend le long de la rivière issue des gorges de Preveli.
C’est impressionnant de voir tous ces arbres et ces cascades. Cet endroit est vraiment magnifique et mérite un détour, on dirait un Oasis…
Il n’existe pas d’autre chemins que l’escalier ou un bateau pour rejoindre cet endroit.
Nous rejoignons la plage et prenons un petit bain bien mérité. Nous profitons de l’instant, du calme, de la beauté du paysage.
Il faut ensuite remonter les 400 marches. Comme on a un peu d’entrainement, ça va vite. Ce n’est pas encore cette fois-ci qu’on me remontera en hélicoptère.
Il faut ensuite retraverser la montagne pour rejoindre Rethymnon.
Nous prenons une route qui longe d’autres gorges, c’est encore impressionnant.
Enfin nous arrivons à notre hôtel et pouvons prendre une douche.
Pour diner, nous rejoignons le centre de la vieille ville, et sélectionnons sur le guide Raki ba Raki. Nous y dégustons un assortiment de Mezzés typique crétois. C’est encore très bon.
Après le dernier verre de raki, nous flânons dans les rues de la vieille ville et achetons une robe pour madame.